Les Etats-Unis n’ont pas voulu rester à la marge du problème des migrants.
Les Etats-Unis, première puissance mondiale, n’ont pas voulu se tenir à l’écart du phénomène mondial du moment, la question des migrants. Jusqu’ici les pays européens sont les premiers au front…
Le département d’Etat américain a tenu à faire savoir que le pays de Barack Obama ne l’est pas moins. Avec les 4 milliards de dollars fournis aux pays limitrophes de la Syrie et l’Irak pour gérer la crise des réfugiés, Washington affirme être le premier contributeur dans le problème que constituent les migrants.
Pour se démarquer, les Etats-Unis ont annoncé qu’ils vont multiplier par cinq le nombre des réfugiés syriens à accueillir sur leur sol dans les cinq prochaines années, à compter du 1er octobre. Annuellement, le pays de l’oncle Sam accueille déjà entre 70.000 à 80.000 réfugiés de toutes origines confondues.
Près de la moitié est issue de l’Afrique du Nord, du Proche-Orient ou de la partie occidentale de l’Asie (Afghanistan, Pakistan). Entre 2012 à 2014 le contingent irakien est passé de 12.000 à 20.000. Les Syriens par contre sont restés peu nombreux jusqu’à cette année. De 1.800 en 2014, ce chiffre va passer à un peu moins de 10.000 à partir de 2015. Environ 16.000 dossiers de candidature à l’exil vers les Etats-Unis sont actuellement entre les mains du département américain, mais la prudence sur la sécurité amène à un examen lent de chaque cas.