Illustration - SIPA
Une reporter et un caméraman d’une chaîne de télévision en Virginie ont été tués par balles en pleine émission mercredi matin par un ex-employé de la chaîne WDBJ7. Retrouvé par les policiers, l’auteur de la fusillade s’est suicidé.
Ce mercredi matin, vers 6h45, la bourgade de Moneta, en Virginie (USA) a été le théâtre d’une fusillade. Alison Parker (24ans) et James Ward (27 ans) interviewaient la présidente de la chambre de commerce, Vicki Garnder, lorsque le tireur a ouvert le feu. Les 2 journalistes sont morts et Vocki Gardner, ayant reçu une balle dans le dos, a été opérée. Son pronostic vital n’est pas engagé.
Le suspect a été identifié et poursuivi par la police sur une autoroute. Il a refusé de s’arrêter et a continué à accélérer. Sa voiture ayant fini par s’écraser, les policiers l’ont découvert blessé par balle. Conduit à l’hôpital, le présumé auteur de cette fusillade est mort quelques heures plus tard.
Le présumé auteur de cette fusillade serait un certain, Vester Flanagan, âgé de 41 ans, un ancien employé de la chaîne WDBJ7, selon le gouverneur démocrate de Virginie Terry McAulife.
Vester Flanagan, que les victimes connaissaient sous le nom de Bryce Williams, a filmé la scène et l’a publiée sur les réseaux sociaux, notamment Facebook et Twitter. Dans son tweet, il accusait Alison Parker de tenir des propos racistes, rapporte 20minutes.
Par ailleurs, la chaîne ABC News aurait reçu, par fax, un document de 23 pages signé par Bryce Williams. La chaîne a publié quelques extraits du document : « Pourquoi suis-je passé à l’acte ? J’ai déposé un acompte pour l’achat d’une arme le 19 juin dernier. La tuerie de l’église de Charleston a eu lieu le 17 juin », explique le texte. Dans une autre partie, l’auteur annonce que "La fusillade à l’église m’a rendu fou. Et les têtes de mes balles ont les initiales des victimes inscrites dessus »
Les réactions des politiques et proches
Chris Hurst, le fiancé de la reporter, Alison Parker, s’est dit "paralysé". "Nous venions d’emménager ensemble, nous étions très amoureux", a-t-il posté sur Twitter.
"Dévastée et en colère", Hillary Clinton a soutenu qu’il faut « agir pour arrêter la violence par armes à feu et nous ne pouvons plus attendre ».
