Enseigner c’est donner de sa personne, c’est dans un contexte très littéral que cette jeune institutrice a réalisé sa profession. Sachant qu’elle était compatible avec un de ses élèves pour un don de rein, elle n’a pas hésité à faire don de son organe.
La maladie rénale gène le quotidien du petit garçon
Cette scène émouvante s’est déroulée aux Etats-Unis dans une petite école de New Braunfels, ville du Texas. Cette institutrice n’a fait ni une, ni deux quand elle a su qu’elle était compatible avec un de ses élèves pour un don de rein. Tout de suite, elle s’est portée volontaire pour le don de ce précieux organe qui a sauvé la vie du petit écolier.
Lindsey Painter, la jeune institutrice, est décrite comme une personne appréciée de tous. Dans sa classe, elle a eu des triplés dont l’un s’appelle Matthew. Ce petit garçon souffre d’une maladie rénale l’empêchant de bien vivre à tel point qu’il a demandé à ses parents un nouveau rein comme cadeau pour Noël.
70 donneurs potentiels pour le petit Matthew
Son cas a tout de suite été pris en main par l’University transplant center qui a fait les tests sur 70 donneurs potentiels. Lindsey est parmi les premières personnes à se présenter même si elle n’y croyait pas trop. Pourtant, les tests se révèlent tous positifs, la conclusion s’impose, Lindsey est bien compatible. Malgré tous les risques que cela peut engendrer, la courageuse institutrice n’a reculé devant rien. "Maintenant, quand je regarde mes propres garçons, je vois des choses que Matthew n’est pas capable de faire à cause de sa maladie. Il a le droit de pouvoir courir, jouer, comme tous les autres petits garçons de son âge.", souligne-t-elle.
L’ institutrice est désormais de la famille
En acceptant de donner son organe, la jeune institutrice va subir une opération chirurgicale vers la mi-mars afin de donner son rein à Matthew.
A l’annonce de la nouvelle, le petit garçon est euphorique et n’a pas les mots pour remercier son professeur. "Je veux que tout le monde sache quelle importance elle a pour moi et ma famille. Elle en fait partie maintenant.", déclare-t-il. Matthew avait déjà à l’âge de trois ans reçu le rein d’une personne décédée. Le fait que cette fois, il provienne d’une personne vivante augmente les chances d’assimilation.