Une enseignante avait eu l’idée d’utiliser une collégienne comme appât pour piéger un prédateur sexuel. L’enseignante est arrivée trop tard sur les lieux, la jeune fille a été abusée.
L’enseignante pensait bien faire, rapporte aujourd’hui le site metronews.fr. En utilisant une jeune fille en difficulté d’apprentissage comme appât pour piéger un prédateur sexuel qui a déjà sévi, June Simpson, qui enseigne dans un collège de Toney en Alabama, aux Etats-Unis, était sûre de son coup.
En 2010, elle s’est plainte auprès de sa hiérarchie des agissements d’un adolescent de 16 ans qui avait attiré à diverses reprises des jeunes filles dans les toilettes pour les agresser sexuellement. Elle avait même réclamé qu’il soit surveillé, mais la direction attendait que le garçon soit pris en flagrant délit pour agir.
C’est pour mettre l’harceleur hors d’état de nuire que Mme Simpson a imaginé un plan audacieux. La collégienne de 14 ans, servirait d’appât dans les toilettes de l’école pour prendre le jeune homme sur le fait. L’enseignante n’ayant pu intervenir à temps, la jeune fille s’est retrouvée violée car l’agresseur et sa victime n’étaient pas à l’endroit attendu.
La famille de la collégienne a décidé de porter plaine. Un des directeurs adjoints de l’école a déclaré qu’il relevait de la responsabilité de la jeune fille si elle s’était rendue dans les toilettes. Un autre a affirmé douter de son non-consentement.
« Nous avons des preuves du viol, et c’est bien de cela qu’il s’agit », a déclaré l’avocat de la victime qui a ajouté que « l’idée même que la victime aurait été consentante n’est pas du tout crédible ». La justice leur a donné raison en décembre dernier.
L’établissement scolaire a décidé de faire appel, tandis que la famille de la victime a reçu le soutien des ministères de la Justice et de l’Education, la semaine dernière.