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L’état-major des Armées a affirmé qu’un militaire français au Mali a été gravement blessé dans l’explosion d’une mine artisanale, samedi 7 décembre.
En soutien aux armées combattant des djihadistes affiliés au groupe Etat islamique (EI) ou à Al-Qaïda, 4500 militaires français ont été mobilisés pour l’opération antidjihadiste Barkhane, dans la bande sahélo-saharienne. Mais environ cinq ans après le début de l’intervention française, les violences djihadistes persistent dans le nord du Mali. Elles se seraient même étendues au centre du pays ainsi qu’au Burkina Faso et au Niger voisins.
Le samedi 7 décembre, un soldat français a été grièvement blessé au Mali, dans l’explosion d’une mine artisanale, a fait savoir l’état-major des Armées, confirmant une information de Radio France Internationale (RFI). L’incident est survenu quelques jours après les obsèques des treize militaires français, qui ont perdu la vie dans la collision de leurs deux hélicoptères dans le pays le 25 novembre dernier.
D’après le colonel Frédéric Barbry de l’Etat-major des Armées, cité par Le Parisien, "un engin explosif improvisé" aurait touché le véhicule blindé du soldat lors d’une opération dans la région du Liptako située aux confins du Mali. Il a par ailleurs indiqué que la dépouille du militaire devrait être évacuée vers la France "dans les prochaines heures".
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