Un responsable djihadiste et deux civils tués par l’armée française au Mali

LINFO.RE – créé le 28.08.2018 à 09h32 – La rédaction

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Lundi, l’état-major français a annoncé l’élimination de Mohamed Ag Almouner, l’un des grands chefs du groupe Etat islamique au Grand Sahara (EIGS).

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Un grand chef de l’Etat islamique au Mali éliminé

Une action contre un groupe armé terroriste a été menée par des unités de la force Barkhane dans la région de Ménaka, le 26 août 2018. Dans un communiqué, l’état-major des armées françaises à Paris a déclaré qu’un des principaux responsables de l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), l’un des groupes djihadistes les plus actifs au Mali a été tué. Il s’agit de Mohamed Ag Almouner. Il déplore également le décès de deux civils durant l’opération.

Deux civils ont péri lors de l’opération

L’action s’est déroulée dans la nuit du dimanche. Deux Mirage s2000 ont effectué une frappe aérienne sur la position du groupe terroriste. Cette opération a été suivie d’une action au sol pour "saisir la position". Outre Mohamed Ag Almouner , "un membre de sa garde rapprochée" a également été tué. Selon l’état-major, les soldats de Barkhane ont aussi affirmé le décès de deux civils, une femme et un adolescent. Un membre du groupe terroriste et deux autres civils auraient également été blessés.

**Des règles "strictes" pour éviter les pertes civiles**

Les règles d’engagement des armées françaises sont particulièrement strictes sur les risques de pertes civiles. La mission aurait été annulée si la présence de civils à proximité de l’objectif été connue lors du recueil préalable de renseignements. L’état-major a indiqué qu’une enquête était en cours afin de déterminer comment des civils étaient touchés lors de cette opération. "Le lien entre les civils et le chef djihadiste reste à définir", a noté le colonel Patrik Steiger, le porte-parole de l’état-major, à l’AFP.