Le lauréat du Prix Nobel de la Paix 2011 sera connu le 7 octobre prochain. Deux acteurs-clé des révolutions arabes sortent du lot et se posent désormais en grands favoris du prestigieux titre. Il s’agit du cyber-militant égyptien Wael Ghonim et la bloggeuse tunisienne Lina Ben Mhenni. Le fondateur du site WikiLeaks Julian Assange figure par ailleurs parmi les nominés de cette année.
Deux figures issues du " printemps arabe " sont pressenties pour remporter le Nobel de la Paix 2011. Si la candidate tunisienne n’est pas connue du grand public, l’Egyptien Wael Ghonim a par contre fait parler de lui pour être l’un des fondateurs du mouvement égyptien de la jeunesse du 6 avril " Israa Abdel Fattah ".
Le comité Nobel tiendra sa dernière réunion vendredi 30 septembre avant d’annoncer le nom du lauréat le 7 octobre prochain. Cette année, un nombre record de 241 candidats, dont 53 organisations, sont en lice pour le prix Nobel de la Paix, d’une valeur de 10 millions de couronnes (1,3 millions d’euros). Moins médiatisé que le précédent, le Prix Nobel de la Paix 2011 sera remis le 10 décembre à Oslo.
" Le printemps arabe sera en haut de l’agenda des délibérations internes du comité ", estime Kristian Berg Harpviken, directeur de l’Institut de Recherche sur la Paix à Oslo. " Ce qui est évident c’est que le comité souhaite évoquer la situation actuelle. Il souhaite (...) utiliser ce prix pour peser sur les développements actuels ", poursuit-il.
Parmi les nominés cette année, le nom du fondateur du site WikiLeaks Julian Assange, a également été cité avec insistance. L’avocate afghane des droits de l’homme Sima Samar, l’Union européenne ainsi que l’ancien chancelier allemand Helmut Kohl sont également dans la course.