Près de 70 migrants sont bloqués au large de la Tunisie depuis 10 jours.
Après avoir récupéré 75 migrants venant de la Lybie dans les eaux internationales, le remorqueur égyptien Maridive 601 est bloqué en mer, a rapporté Le Figaro. Arrivé le 31 mai dans le sud de la Tunisie, il n’a pas eu l’autorisation d’entrer dans le port, a regretté dimanche 9 juin le Croissant-Rouge.
Il y a six jours, le capitaine du navire a lancé un appel aux dirigeants tunisiens pour permettre à son bateau "d’entrer en urgence" dans le port de Zarzis. Cet appel a été confirmé, début juin, par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Cette dernière a signifié que les migrants avaient des besoins d’urgence d’eau, de nourriture, de vêtements, de couvertures et surtout d’assistance médicale.
Dimanche 9 juin, une équipe du bureau du Croissant-Rouge dans la ville de Zarzis leur a apporté aides et soins, a affirmé à l’AFP Mongi Slim, président de cette branche locale. Jusqu’ici, les autorités en Tunisie n’ont pas donné son feu vert pour le débarquement. Un responsable du ministère de l’Intérieur a seulement formulé, sous couvert de l’anonymat que les migrants veulent être accueillis par un pays européen.
Pour accueillir ces candidats à l’exil, l’OIM a indiqué être prête à aider la Tunisie. Selon cette agence de l’ONU, ces migrants sont composés de 64 Bangladais, 9 Égyptiens, un Marocain et un Soudanais, dont au moins 32 enfants et mineurs non accompagnés.
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