Opération Barkhane : E. Macron a évoqué un possible "redimensionnement" des troupes françaises au Sahel

LINFO.RE – créé le 20.01.2021 à 07h58 – mis à jour le 20.01.2021 à 08h30 - La rédaction

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Lors de la présentation de ses vœux aux armées, mardi 19 janvier à Brest, le chef de l’Etat Emmanuel Macron a assuré que "les résultats sont là" en parlant de l’intervention antijihadiste de l’armée française au Sahel.

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Vers l’ajustement des efforts

Huit ans après le début de l’intervention antijihadiste au Sahel, de nombreuses questions se posent sur la poursuite de l’opération Barkhane. Lors de la présentation de ses vœux aux armées, mardi 19 janvier à Brest, le chef de l’Etat Emmanuel Macron a évoqué un "ajustement" des forces françaises dans la région. Le président de la République a cependant affirmé qu’il y a bien des résultats. "Les résultats obtenus par nos forces au Sahel, conjugués à l’intervention plus importante de nos partenaires européens, vont nous permettre d’ajuster notre effort", a-t-il déclaré sur le récit de Franceinfo.

Un possible allègement du nombre de soldats engagés

Depuis 2013, 55 soldats français ont perdu la vie en opération au Sahel, d’après le bilan de l’état-major des armées. En tout, 5 100 militaires français sont déployés dans la région pour combattre les différents groupes terroristes qui y sévissent. Selon Emmanuel Macron, les renforts de 600 hommes décidés l’an dernier étaient "temporaires", notamment après l’entrée en action de la force Takuba réunissant plusieurs pays européens. L’exécutif envisage un allègement du nombre de soldats engagés. Un sujet qui sera discuté sur la table en février à N’Djaména au sommet du G5 Sahel. "Je serai présent à N’Djaména pour un nouveau sommet et des décisions structurantes, avec un cap inchangé, la stabilité et la victoire contre le terrorisme", a déclaré le président français.

Dans son discours, Emmanuel Macron a salué l’engagement des armées sur plusieurs théâtres d’opérations à l’international. Face à la crainte de la France d’une possible résurgence de l’Etat islamique en Irak et en Syrie, le chef de l’Etat fonde son espoir sur l’arrivée du président américain Joe Biden. Il s’attend en effet à un "réengagement" des Etats-Unis au Moyen-Orient et "des décisions structurantes" avec "une prise de conscience de la nature de la lutte contre le terrorisme", notamment dans les deux pays.