C’est la déception du côté de l’opposition syrienne. La présence d’observateurs arabes n’a pas empêché le régime de Bachar al Assad de poursuivre la répression en Syrie où 25 civils ont été tués jeudi 29 décembre par les forces de sécurité pro-gouvernementales. Ces violences ont éclaté même dans des villes où les observateurs étaient présents, notamment à Douma et à Hama. L’opposition syrienne appelle ce vendredi à de nouvelles manifestations de masse.
Les répressions sanglantes s’intensifient en Syrie sous les yeux des observateurs de la Ligue arabe, tandis que l’opposition syrienne en appelle aux Nations Unies et l’Union européenne pour prendre des mesures.
Jeudi, au moins 25 personnes ont été tuées sous les tirs des forces de sécurité à la solde du régime de Bachar al Assad. Les violences se sont produites un peu partout en Syrie y compris dans les villes où les observateurs de la Ligue arabe étaient en mission, notamment à Homs, à Douma et à Hama.
Deux jours après l’arrivée des émissaires de l’organisation panarabe, la déception commence à se faire sentir du côté de l’opposition syrienne. « On n’espère plus rien de ces observateurs de la Ligue arabe. On attend que les Nations unies et l’Union européenne prennent des mesures, maintenant », laisse entendre sur les ondes de RFI un habitant de Deraa.
Les observateurs dépêchés par la Ligue arabe en Syrie ont pour mission de constater de près la situation dans ce pays secoué par une révolte populaire réprimée dans le sang. Leur mission s’inscrit dans le cadre d’un plan de sortie de crise qui prévoit également l’arrêt des violences, la libération des détenus, le retrait de l’armée des villes et la libre circulation dans le pays pour les observateurs arabes et la presse. Au terme de leur séjour sur le sol syrien, ils doivent rendre compte de la réalité sur le terrain.
L’opposition syrienne appelle ce vendredi à de nouvelles manifestations de masse contre le régime de Bachar al Assad.