Dimanche 4 juin, des hommes armés ont tué de nombreux fidèles dans une attaque perpétrée dans une église du sud-ouest du Nigeria. Pour le moment, la responsabilité de l’acte n’a pas été revendiquée. Le gouverneur de l’État d’Ondo a appelé les forces de sécurité à retrouver les assaillants.
Plusieurs fidèles de l’église catholique Saint-Francis, dans le sud-ouest du Nigeria, ont été tués dans une attaque menée par des hommes armés lors de la messe de la Pentecôte, dimanche matin. D’après la porte-parole de la police, Ibukun Odunlami, citée par le quotidien 20 Minutes, les assaillants étaient équipés d’armes à feu et d’explosifs. Elle a affirmé qu’il était encore trop tôt pour dire le nombre exact des personnes décédées, mais "de nombreux fidèles ont perdu la vie tandis que d’autres ont été blessés".
Pour l’heure, aucune revendication n’a été faite. Les motivations et le bilan de l’attaque n’étaient pas connus dans l’immédiat ; Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, a condamné ce "meurtre odieux de fidèles". Dans son communiqué, le gouverneur de l’État d’Ondo, Oluwarotimi Akeredolu, a évoqué une "attaque ignoble et satanique". Il a appelé les forces de sécurité à retrouver les auteurs.
Cet Etat du sud-ouest du Nigeria est d’habitude épargné par les djihadistes et les bandes criminelles actifs dans d’autres régions de ce pays miné par les violences religieuses. Depuis plus de dix ans, une insurrection djihadiste fait rage dans le nord-est, les gangs de pilleurs et de kidnappeurs effraient les habitants dans le nord-ouest et le centre. Le sud-est du pays est, en revanche, marqué par des mouvements séparatistes. Pour tenter d’enrayer l’insécurité sur le territoire, l’armée nigériane est déployée sur plusieurs fronts.
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