Illustration/SIPA
Ce drame s’est déroulé à l’entrée de la Maison des jeunes et de la culture (MJC) à Diffa, dans le sud-est du Niger, où plusieurs personnes se sont réfugiées.
Une bousculade a eu lieu au cours d’une distribution de vivres et d’argent à des réfugiés nigérians à Diffa, la capitale régionale du sud-est du Niger (proche des frontières du Nigeria). Lundi 17 février, des sources médicale et humanitaire ont annoncé à l’AFP qu’une vingtaine de personnes sont mortes et plusieurs autres sont blessées.
"Nous avons un bilan provisoire de 20 morts essentiellement des femmes et des enfants tués lors d’une bousculade à la Maison des jeunes et de la Culture (MJC) de Diffa", a expliqué un responsable médical. Ce chiffre est confirmé par des sources humanitaires. Selon les informations du journal Le Figaro, le bilan est monté à 23 décès.
Le gouverneur de l’Etat nigérian de Borno (nord-est du Nigeria), Babagana Umara Zulum s’est déplacé à Diffa, lundi, pour visiter les sites de réfugiés nigériens fuyant les attaques de Boko Haram.
"Nous avons eu la visite du gouverneur de l’Etat de Borno qui a rencontré ses compatriotes réfugiés dans la région de Diffa et a procédé à une opération d’aides qui s’est bien passée", a précisé le gouverneur de Diffa, Issa Lemine, joint par RFI.
Un officiel nigérien a pourtant indiqué que le gouverneur a déjà quitté les lieux avant la bousculade. "On distribuait des vivres et de l’argent, d’un montant de 5 000 nairas (soit 15 euros) par personne", a-t-il confié.
Après avoir appris cette nouvelle, des milliers de personnes (en majorité des réfugiés) ont quitté leurs camps, situés parfois à une centaine de kilomètres pour venir à Diffa, a précisé un habitant. Une autre personne a témoigné que même de simples habitants, qui ne sont pas des réfugiés, se sont rués pour espérer recevoir l’aide. "Beaucoup de femmes ont piétiné à mort leurs enfants", dénonce une source médicale.
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