Comme évoqué hier par plusieurs médias, Nicolas Sarkozy doit se rendre en Libye aujourd’hui. Le président français sera accompagné par le premier ministre britannique David Cameron. Le philosophe Bernard-Henri Lévy, farouche défenseur de la cause libyenne, sera également du voyage. La visite, une première depuis la fuite de Mouammar Kadhafi, sera sous haute surveillance.
L’Elysée a tout fait pour garder le secret jusqu’au dernier moment. Le départ de Nicolas Sarkozy pour la Libye est bel et bien programmé pour ce jeudi 15 septembre. Il sera le premier chef d’Etat à poser le pied sur le sol libyen depuis le début de l’intervention de l’Otan.
Son déplacement dans ce pays encore en pleine guerre sera hautement sécurisé. Pas moins de 160 policiers français ont été envoyés à Tripoli pour encadrer cette visite, selon des sources policières. "Nous disons aux leaders qui viennent (…) qu’ils seront en sécurité ", rassure Moustafa Abdeljalil, président du Conseil national de transition (CNT), l’organe politique des rebelles.
Néanmoins, l’Elysée reste discret sur le programme du président français. Aucune indication sur son itinéraire, ni sur son agenda. L’on ignore s’il compte se rendre à Benghazi, fief des insurgés. Le chef du gouvernement britannique David Cameron et le philosophe français Bernard-Henri Lévy sont également attendus en Libye.