Mourad ALLILI/SIPA
La progression du Mpox inquiète toujours les autorités sanitaires mondiales. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) renouvelle son appel à l’unité et à l’action collective.
Face à la résurgence de la variole du singe, l’Organisation mondiale de la santé appelle à un appui international renforcé. Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, "a annoncé que la flambée du Mpox continuait de répondre aux critères d’une urgence de santé publique de portée internationale" (USPPI), est-il indiqué dans un communiqué relayé par BFMTV. Cette classification a été jadis la plus élevée selon le Règlement sanitaire international. Cependant, elle a été dépassée en juin 2024 par une nouvelle catégorie qui est l’"urgence due à une pandémie", plus contraignante.
La décision de maintenir cette alerte découle de la quatrième réunion du Comité d’urgence du RSI, tenue le 5 juin. L’OMS reconnaît des améliorations dans certains pays, mais signale une transmission encore non détectée hors d’Afrique. En RDC, la situation reste critique. Depuis janvier, plus de 37 000 cas ont été enregistrés dans 25 pays, dont 125 morts, rapporte 20 Minutes. La RDC concentre à elle seule 60 % des cas confirmés et 40 % des décès, suivie de l’Ouganda, du Burundi et de la Sierra Leone. Le pays recense en outre jusqu’à 3 000 cas suspects par semaine.
Depuis février, sept pays ont signalé leur première flambée : l’Albanie, l’Éthiopie, le Malawi, la Macédoine du Nord, le Soudan du Sud, la Tanzanie et le Togo. L’OMS appelle à une stratégie vaccinale ciblée et réclame un financement urgent de 147 millions de dollars pour son plan mondial de lutte contre le Mpox. Ce montant est jugé essentiel pour renforcer les capacités de réponse et limiter la propagation du virus.
Le Mpox appartient à la même famille de virus que la variole. Il provoque des symptômes comme une fièvre élevée et des éruptions cutanées en forme de vésicules. La maladie continue de circuler dans des zones à faible surveillance. Son contrôle nécessite une coordination internationale, un accès équitable aux traitements et une information claire auprès des populations à risque.
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