Alors qu’il annonçait son retour dans la Grande Ile ce samedi, l’ancien président malgache Marc Ravalomanana n’a pas pu embarquer à l’aéroport de Johannesburg. La compagnie aérienne a invoqué un ordre de l’autorité malgache de l’aviation civile pour justifier cette décision.
L’annonce a suscité les plus vives polémiques à Madagascar. Marc Ravalomanana qui annonçait son retour dans la Grande Ile ce jour a été empêché de partir à Antananarivo, au moment d’embarquer à l’aéroport de Johannesburg.
L’ancien président malgache, en exil depuis près de deux ans, avait affiché sa volonté de rentrer au pays, malgré sa condamnation par contumace aux travaux forcés à perpétuité. La décision de la compagnie sud-africaine de ne pas laisser Marc Ravalomanana embarquer serait due à l’action de la HAT. Le pouvoir aurait en effet alerté les compagnies d’aviation sur les troubles que causerait le retour de l’ancien Président à Madagascar.
Le principal opposant d’Andry Rajoelina a déclaré : "Je vais à Madagascar dans un but de paix et non de guerre, pourquoi me bloque-t-on ici maintenant ?", après avoir été bloqué par la compagnie Airlink, à l’aéroport OR Tambo.
A Madagascar, devant l’aéroport d’Antanananarivo, plusieurs milliers de partisans de Marc Ravalomanana se sont retrouvés ce samedi matin, pour accueillir et soutenir l’ancien président. Ce-dernier a été prévenu par le pouvoir en place : Marc Ravalomanana sera immédiatement arrêté s’il rentre à Madagascar.