Vendredi 4 février, cinq responsables maliens, dont le chef du gouvernement, ont été sanctionnés par l’Union européenne. Ils sont accusés d’empêcher la transition politique dans ce pays dirigé par une junte.
D’après un communiqué publié le 4 février, l’Union européenne a décidé des sanctions visant cinq responsables du Mali, accusés de retarder le processus de transition démocratique promis depuis le coup d’Etat de mai 2021. Parmi ces personnes figurent le Premier ministre de transition, Choguel Kokalla Maïga, et des membres de la junte dirigée par le président par intérim Assimi Goïta.
Ces responsables maliens sont interdits d’entrée sur le territoire de l’Union européenne, et leurs avoirs seront gelés. En outre, les personnes et entités de l’UE ne pourront pas mettre des fonds à leur disposition, selon les informations rapportées par plusieurs médias.
Le mois dernier, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) avait déjà sanctionné les dirigeants militaires au Mali pour la même raison. Une batterie de mesures économiques et diplomatiques avaient été alors prises à l’encontre du pays.
Les sanctions ciblées de l’Union européenne appuie celles qui ont été prises par la Cédéao. Le principe était acté le 24 janvier, lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères des 27 à Bruxelles.
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