Alors que la répression d’une extrême violence se poursuit ce mardi dans tout le pays, le régime Khadafi devient la cible des condamnations groupées de la part de la communauté internationale.
Malgré l’intervention télévisée de Mouammar Kadhafi hier soir, les villes libyennes sont de nouveau à feu et à sang ce mardi 22 février. Difficile pour l’heure d’établir le bilan, mais la répression continue de battre son plein dans les rues, comme à Tripoli, à Tobrouk, à Misrata,…
Selon un dernier bilan diffusé hier soir par les ONG de défense de droits de l’Homme, les affrontements entre forces de sécurité loyales à Kadhafi et manifestants ont fait entre 300 et 400 morts en moins d’une semaine. Hier, plusieurs témoignages déclaraient avoir vu des hélicoptères de l’armée bombarder la foule.
Face à cette situation, l’ensemble de la communauté internationale exige l’arrêt immédiat des violences. Le conseil de sécurité de l’ONU qui s’est réuni aujourd’hui mardi 22 février évoque " des crimes contre l’humanité ", et demande l’ouverture d’" une enquête internationale indépendante ".
"Les attaques très répandues et systématiques contre la population civile pourraient équivaloir à des crimes contre l’humanité", a déclaré ce matin, Navi Pillay, Haute commissaire aux droits de l’homme à l’ONU. A noter que la Ligue arabe se réunit aussi sur la crise libyenne ce mardi après-midi au Caire, en Egypte.