Ce mercredi, les troupes françaises et maliennes continuent leur progression vers le nord du Mali pour y déloger les groupes rebelles islamistes.
Les soldats français se sont engagés au sol pour la première fois aux côtés des militaires maliens ce mardi 15 janvier, dans le centre du Mali. Ce mercredi, les troupes se sont déployées autour de la ville de Niono, tout en se progressant vers le nord afin d’y chasser les groupes rebelles islamistes.
Une compagnie renforcée composée d’une quarantaine de véhicules et d’environ 200 hommes ont quitté hier Bamako pour Markala et son barrage hydro-électrique sur le fleuve Niger. Les militaires y ont épaulé les hommes du commandement des opérations spéciales qui ont été occupés plus au nord dans la localité de Niono, où se seraient trouvés 400
djihadistes.
"Les forces françaises ont sécurisé Niono pour arrêter l’avancée des islamistes vers Ségou, pendant que l’armée malienne sécurise la zone frontière avec la Mauritanie", explique-t-on auprès de l’armée française. "Ils sont maintenant encerclés et l’assaut final n’est plus qu’une question de temps", ajoute-t-on sur Europe 1.
La France intervient militairement au Mali depuis samedi dernier dans le cadre d’une opération contre le terrorisme islamique. Au sixième jour des bombardements, ce mercredi 16 janvier, les chasseurs français ont frappé le siège de la police islamique à Niafunké, près de Tombouctou, selon des sources locales.
