C’est ce qu’a constaté une étude menée en Afrique du Sud, où le variant Omicron est très dominant.
Alors que la pandémie de coronavirus est en plein rebondissement dans le monde, le rappel vaccinal est vivement recommandé afin de maintenir un bon niveau de protection. Face à la hausse fulgurante des contaminations liées au variant Omicron, plusieurs pays mettent l’accent sur cette campagne.
Jeudi 30 décembre, une étude menée en Afrique du Sud, publiée sur le site de pré-publication MedRxiv, a conforté l’efficacité du rappel avec le sérum Johnson & Johnson contre les formes graves liées au variant Omicron. "L’efficacité du vaccin contre les hospitalisations augmente après l’injection de la dose de rappel", indique le rapport relayé par les médias.
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L’étude, conduite par le Conseil sud-africain de la recherche médicale (SAMRC), a été réalisée du 15 novembre au 20 décembre, sur des personnels soignants. Dans le cadre de l’essai clinique, près d’un demi-million d’entre eux avaient préalablement reçu une dose du vaccin J&J. Une dose de rappel est administrée, entre six et neuf mois après la première injection.
L’efficacité du rappel contre Omicron a été mise en évidence en comparant les soignants ayant reçu l’injection supplémentaire avec ceux qui ne l’ont pas eu. D’après le laboratoire américain, "l’efficacité du vaccin anti-Covid de Johnson & Johnson reste forte et stable dans le temps, y compris contre les variants en circulation comme Omicron et Delta".