Guinée équatoriale : hospitalisées après avoir reçu le vaccin diphtérie/tétanos

LINFO.RE – créé le 20.05.2022 à 20h48 – La rédaction

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Des centaines de jeunes filles ont été vaccinées contre la diphtérie/tétanos dans des établissements scolaires de Bata en Guinée équatoriale.

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Pour protéger les jeunes femmes en âge de procréer

Jeudi 19 mai, le ministère de la Santé en Guinée équatoriale a annoncé que des centaines de jeunes filles ont été hospitalisées après avoir reçu le vaccin diphtérie.tétanos. Elles ont été vaccinées dans des établissements scolaires de Bata, la capitale économique du pays, rapporte Le Figaro.
Ce vaccin est administré aux jeunes femmes en âge de procréer pour prévenir le tétanos néonatal. Il permet de les protéger ainsi que leur nouveau-né qui n’a pas encore les capacités immunitaires pour se défendre.

Plusieurs symptômes

Le vice-ministre de la Santé, Mitoha Ondo’o Ayekaba, s’est exprimé sur le sujet dans un communiqué, diffusé à la télévision nationale.
"Mercredi, 102 filles de onze établissements scolaires de Bata, ont été reçues à l’hôpital régional Damian Roku Epitie Monanga de Bata", a-t-il confirmé. Selon ses dires, elles ont présenté les symptômes suivants : étourdissements, agitation, faiblesse, maux de tête et douleurs dans le bras gauche.
Parmi les malades, 99 ont été vaccinés entre le 16 et le 18 mai du vaccin diphtérie/tétanos. Le nombre de patientes n’a cessé d’augmenter, puisque le lendemain, 223 cas ont été enregistrés à l’hôpital, dont 190 ont été vaccinés et 33 non-vaccinés. Par ailleurs, il a précisé qu’aucun cas grave ni décès n’a été observé.

Des experts de l’OMS attendus

Les autorités sanitaires ont tenu à préciser que le même lot de vaccins (D2511), est arrivé dans ce petit pays d’Afrique centrale en mars 2020. Sur les 7 000 jeunes femmes vaccinées dans le cadre de la semaine africaine de vaccination en Guinée équatoriale, seules 1,4% ont présenté des effets indésirables.
Face à cette situation sanitaire préoccupante, le ministère de la Santé du pays retient l’hypothèse d’une "réaction hystérique collective" comme principale explication du phénomène.
Toutefois, un groupe d’experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est néanmoins attendu dans les prochains jours afin d’analyser le lot de vaccins utilisé et pour faire un éventuel lien avec les hospitalisations.