Au lendemain des heurts qui se sont soldés par au moins 5 mort et 600 blessés, l’opposition égyptienne donne jusqu’à mardi au président islamiste Mohamed Morsi pour quitter le pouvoir.
Dimanche 30 juin et une bonne partie de la nuit, des millions d’Egyptiens ont hué le président islamiste Morsi sur la place Tahrir dans des manifestations qui ont fait au moins 5 morts. Des centaines de manifestants anti-Morsi ont même passé la nuit sur la place Tahrir et devant le palais présidentiel égyptien.
Au alentours de 12h20 (heure de La Réunion), des manifestants ont attaqué le QG des Frères Musulmans au Caire.
L’opposition égyptienne a lancé au président Morsi un ultimatum pour qu’il quitte le pouvoir. Ils ont donc dressé des tentes sur la place Tahrir car leur objectif est clair ; il s’agit pour les manifestants d’occuper le terrain jusqu’à l’expiration de l’ultimatum, mardi 2 juillet.
Si le président Morsi n’a pas démissionné ce mardi à 17h (15h00 GMT) ils promettent une "désobéissance civile totale".