Un avion cargo Antonov congolais s’est crashé sur un quartier de Pointe-Noire, à Brazzaville, lundi dernier. Les secours dénombrent au moins 19 morts, un bilan qui pourrait encore s’alourdir.
Selon les témoins de la scène, l’avion a rasé au moins une vingtaine d’habitations avant l’accident. Il est ensuite tombé entre Roy et Kitoko, deux petites zones d’habitation. Dans ce périmètre se trouvait pourtant la mairie de l’arrondissement, une école privée, le siège de la chaîne Télé pour tous et un stade mixte non couvert qui est très fréquenté.
A bord de l’avion cargo se trouvait deux mécaniciens et cinq passagers clandestins. En effet, après les accidents successifs arrivés à ce type d’avion, le transport de passagers a été interdit. Rappelons qu’en août 2009, cinq ukrainiens et un congolais sont morts à la suite d’un crash d’un avion cargo Antonov 12 sur un cimetière non loin de Brazzaville. Un autre accident également est survenu en 2010 où 11 personnes ont péri dont le richissime Ken Talbot, responsable de la compagnie minière australienne Sundance Resources.
A la suite de ce drame, le gouvernement congolais a dépêché une équipe composée de 4 ministres sur les lieux. Un représentant du pouvoir a également annoncé qu’une réunion sera bientôt effectuée, regroupant les opérateurs privés du secteur des transports et les forces de sécurité « pour statuer sur la mise en place d’un comité de crise et d’une commission d’enquête pour déterminer les causes réelles du crash ».