L’attaque d’une brigade de gendarmerie dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a fait cinq morts, dont 4 gendarmes et 1 policier, dimanche.
Selon une source sécuritaire et des témoins, cinq forces de sécurité camerounaises, dont quatre gendarmes et un policier, ont trouvé la mort dimanche à la suite d’une attaque visant la brigade de la gendarmerie locale, près de la ville de Wum.
"L’attaque s’est produite le matin (de dimanche) et de nouvelles recrues ont été surprises par des sécessionnistes", a-t-elle indiqué.
Il y avait aussi eu des blessés, mais le nombre n’a pas encore été précisé. D’ailleurs, les habitants d’Esu ont rapidement fui le village à la suite de l’attaque.
"Beaucoup ont préféré gagner la brousse par peur, certains tentent de se rendre dans la ville de Bamenda, chef-lieu du Nord-Ouest", a-t-il affirmé.
L’officier de police Ekah Njume a également été tué par des inconnus chez lui, près de Buea, chef-lieu du Sud-Ouest. La presse locale a confirmé l’information ce lundi.
Depuis la fin de l’année 2017, la sécurité dans ces deux régions anglophones du Cameroun n’a pas cessé de se dégrader. D’ailleurs, les conflits ont entraîné la fuite d’environ 195 000 Camerounais depuis le début des violences.
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(Source : lefigaro)