Elles vivent dans l’angoisse depuis près d’un mois, car elles restent sans nouvelle de leurs proches, coincés à près de 700 mètres sous terre à Perkoa (Burkina Faso). Les opérations de pompage continuent.
Des pluies intenses, survenues au mois d’avril, ont provoqué une importante inondation dans la mine de zinc de Perkoa, à Burkina Faso. La compagnie Trevali Mining, qui exploite le site, avait annoncé le 16 avril la disparition de huit personnes : six Burkinabés, un Tanzanien et un Zambien.
Depuis, une opération a été lancée pour pomper l’eau qui a envahi la mine afin sauver les personnes piégées. L’attente est longue pour les familles des huit mineurs. Elles restent au siège du comité de crise pour avoir des nouvelles venant de l’équipe de sauvetage.
"Ce n’est pas facile. Cela fait 26 jours d’angoisse. Du matin au soir, nous sommes dans l’angoisse totale. Nous ne savons pas où sont nos frères", a confié Antoine Bama, cité par Rfi.
Avec l’arrivée de nouvelles machines, l’opération évolue beaucoup plus vite et les sauveteurs se rapprochent de la chambre de refuge où devraient se trouver les mineurs. Les responsables du comité de crise ne savent cependant pas s’ils ont pu atteindre la chambre de refuge. Des plongeurs pourraient y être envoyés pour accélérer les recherches, mais il faut d’abord vérifier si le niveau de l’eau ne présente aucun danger pour eux.
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