Les grands groupes Français et Réunionnais installés à Madagascar viennent d’être placé en alerte orange. C’est-à-dire qu’ils donnent la possibilité aux familles qui le souhaitent de quitter le pays.
Cette alerte intervient au moment ou l’armée malgache vient de fixer un ultimatum de 72 heures aux décideurs politiques du pays pour mettre fin à la crise. Du côté de la cellule de crise de l’ambassade de France c’est un no comment sur toute la ligne. Les entreprises contactées par linfo.re confirment l’information : « depuis que TGV Rajoelina a trouvé refuge à la résidence de l’ambassadeur français, le sentiment anti français est important », explique un chef d’entreprise qui préfère témoigner dans l’anonymat.
Cependant des documents officiels circulent dans les entreprises réunionnaises installées à Antananarivo qui font état de risques majeurs : « Les informations concernant la situation de la crise que nous traversons font apparaître des risques d’affrontements armés entre les militaires et entre civils ».
Et les chefs d’entreprise de prévoir le pire pour leurs employés : « des mesures de prudence nous obligent donc à envisager de devoir passer quelques jours enfermés chez nous, à communiquer, à nous regrouper éventuellement ou à être évacués ».
Dès à présent les sociétés demandent de prendre des mesures de sécurité par circulaire interne : « Prévoir des réserves de nourriture et d’eau potable pour tenir 4 jours sans sortir de chez vous, vérifier le bon état de marche du groupe électrogène et prévoir des réserves de carburant, avoir le plein de carburant dans vos véhicules, trousse de médicaments, lampes, bougies et piles, mettre de côté les documents importants (pièces d’identité, passeports, permis de conduire, titres de propriétés, cartes de crédit, etc) et un peu d’argent liquide sans oublier les contrats de travail, les carnets de santé des enfants et le double des clefs de voiture et de maison (accrocher une étiquette sur les clefs pour y inscrire le moment venu le numéro du véhicule et le lieu du stationnement pour la personne qui aura en charge de le récupérer. »
Tout est prévu en cas de rupture de moyens de communications et de déclenchement des hostilités. Des adresses de rendez-vous dans Antananarivo sont transmises de façons officieuses, et des conseils en cas d’évacuation, nous explique notre chef d’entreprise : « en cas d’évacuation ils ne seront autorisé à emmener qu’une sacoche de documents, de la nourriture énergétique, une trousse de médicaments, du linge de corps pour 1 semaine et le tout pour un poids maxi de 10 à 12 kilos par personne. » En attendant la vie s’organise en fonction de l’évolution de la situation sur place. Depuis le 26 janvier dernier il y a eu une centaine de morts lors de ce conflit, et tous les soirs dans la capitale malgache « on entend des détonations » confirme un résident sur place, qui ajoute : « concernant nos logements, nous allons devoir réfléchir à des installations plus proches les unes des autres. Les maisons devront être aménagées pour organiser une pièce de sécurité avec porte blindée et réserve d’eau et de nourriture. »
C’est vendredi que prend fin l’ultimatum de l’armée qui annonce en cas d’échec : « nous, les forces armées, nous allons prendre nos responsabilités pour faire fonctionner les affaires nationales, pour préserver les intérêts supérieurs de la nation et l’unité nationale ».
Cette alerte intervient au moment ou l’armée malgache vient de fixer un ultimatum de 72 heures aux décideurs politiques du pays pour mettre fin à la crise. Du côté de la cellule de crise de l’ambassade de France c’est un no comment sur toute la ligne. Les entreprises contactées par linfo.re confirment l’information : « depuis que TGV Rajoelina a trouvé refuge à la résidence de l’ambassadeur français, le sentiment anti français est important », explique un chef d’entreprise qui préfère témoigner dans l’anonymat.
Cependant des documents officiels circulent dans les entreprises réunionnaises installées à Antananarivo qui font état de risques majeurs : « Les informations concernant la situation de la crise que nous traversons font apparaître des risques d’affrontements armés entre les militaires et entre civils ».
Et les chefs d’entreprise de prévoir le pire pour leurs employés : « des mesures de prudence nous obligent donc à envisager de devoir passer quelques jours enfermés chez nous, à communiquer, à nous regrouper éventuellement ou à être évacués ».
Dès à présent les sociétés demandent de prendre des mesures de sécurité par circulaire interne : « Prévoir des réserves de nourriture et d’eau potable pour tenir 4 jours sans sortir de chez vous, vérifier le bon état de marche du groupe électrogène et prévoir des réserves de carburant, avoir le plein de carburant dans vos véhicules, trousse de médicaments, lampes, bougies et piles, mettre de côté les documents importants (pièces d’identité, passeports, permis de conduire, titres de propriétés, cartes de crédit, etc) et un peu d’argent liquide sans oublier les contrats de travail, les carnets de santé des enfants et le double des clefs de voiture et de maison (accrocher une étiquette sur les clefs pour y inscrire le moment venu le numéro du véhicule et le lieu du stationnement pour la personne qui aura en charge de le récupérer. »
Tout est prévu en cas de rupture de moyens de communications et de déclenchement des hostilités. Des adresses de rendez-vous dans Antananarivo sont transmises de façons officieuses, et des conseils en cas d’évacuation, nous explique notre chef d’entreprise : « en cas d’évacuation ils ne seront autorisé à emmener qu’une sacoche de documents, de la nourriture énergétique, une trousse de médicaments, du linge de corps pour 1 semaine et le tout pour un poids maxi de 10 à 12 kilos par personne. » En attendant la vie s’organise en fonction de l’évolution de la situation sur place. Depuis le 26 janvier dernier il y a eu une centaine de morts lors de ce conflit, et tous les soirs dans la capitale malgache « on entend des détonations » confirme un résident sur place, qui ajoute : « concernant nos logements, nous allons devoir réfléchir à des installations plus proches les unes des autres. Les maisons devront être aménagées pour organiser une pièce de sécurité avec porte blindée et réserve d’eau et de nourriture. »
C’est vendredi que prend fin l’ultimatum de l’armée qui annonce en cas d’échec : « nous, les forces armées, nous allons prendre nos responsabilités pour faire fonctionner les affaires nationales, pour préserver les intérêts supérieurs de la nation et l’unité nationale ».