Charl Johnson, voisin de Pistorius qui a entendu des hurlements de femme et les coups de feu la nuit de la Saint-Valentin 2013, affirme qu’il aurait reçu des coups de téléphones malveillants.
Charl Johnson et sa femme Michelle Burger habitent à moins de 200 mètres du domicile d’Oscar Pistorius. Le 14 Février 2013, le couple a entendu les coups de feu que le champion paralympique avait tirés, tuant sur le coup sa petite amie Reeva Steenkamp.
Lors du témoignage de Michelle Burger, l’avocat de la défense Barry Roux s’était montré très agressif donnant même à haute voix le numéro de téléphone de son époux, alors que le procès est retransmis en direct à la télévision. M. Johnson a alors indiqué avoir reçu un appel pour le moins intimidant.
« Cette personne m’a dit que mon numéro de téléphone avait été donné à l’audience, je lui ai répondu que je n’étais pas au courant et que je n’avais pas (encore) témoigné », a-t-il dit, rapporte 20 Minutes, et de continuer : « Après j’ai éteint mon téléphone, et quand je l’ai rallumé, il y avait un grand nombre d’appels en absence, et un message vocal laissé par une personne de l’étranger ». Cet interlocuteur lui aurait dit : « pourquoi vous mentez au tribunal. Nous savons qu’Oscar n’a pas tué Reeva, ce n’est pas cool, allez mec, et quelque chose que je ne peux pas me rappeler mais d’un ton intimidateur ».
Charl Johnson de conclure : « Cela a continué de sonner (…) c’est assez gênant. C’est par ce numéro que tous mes contacts personnels et de travail me joignent, et je trouve que ma vie privée a été compromise ».
De son côté, pendant son audition, Michelle Burger a affirmé avoir entendu quatre coups de feu lors de cette ‘Mortelle Saint-Valentin’. « Il y a eu une pause plus longue entre le premier coup de feu et le deuxième, qu’entre le deuxième et les troisième et quatrième », a-t-elle expliqué.
Cette fameuse ‘pause’ après le premier tir pourrait mettre en cause la ligne de défense de Pistorius qui a plaidé non-coupable. En effet, le sportif maintient toujours sa version des faits comme quoi il aurait confondu la défunte avec un cambrioleur.