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Le président français Emmanuel Macron est à Rabat pour sa première visite officielle au roi du Maroc Mohamed VI. La lutte contre le terrorisme islamiste était au menu des discussions entre les deux chefs d’Etat.
La visite du président français Emmanuel Macron au Maroc sonne comme un voyage de courtoisie, une visite "personnelle" même, selon les termes utilisés par le service de communication de l’Elysée rapportés par Le Figaro. Le chef d’Etat français est arrivé à Rabat mercredi 14 juin en fin d’après-midi, et son séjour est de 24 heures.
Emmanuel Macron a répondu à une invitation du roi du Maroc Mohamed VI avec qui il s’est entretenu au téléphone après son élection. Le président français s’est ensuite rendu en Algérie et en Tunisie pendant sa campagne électorale, et ce voyage au Maroc est visiblement sensé rétablir l’équilibre entre ces trois pays du Maghreb francophone.
En se rendant au Maroc, Emmanuel Macron se démarque de ses prédécesseurs François Hollande et Nicolas Sarkozy qui consacraient à l’Algérie leur premier voyage officiel hors d’Europe. Il a cependant dépêché à Alger son ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. Il devrait se rendre sur place très prochainement.
Le programme de la visite d’Emmanuel Macron au Maroc est léger. Il a tenu une brève réunion de travail avec Mohamed VI dont les principaux sujets étaient la lutte contre le terrorisme et la crise diplomatique dans les pays du Golfe. "Ce sont forcément des sujet à aborder", expliquait un diplomate avant la rencontre. Le ministre des affaires étrangères marocain rentrait justement d’une tournée au Koweït, aux Émirats arabes unis et en Arabie Saoudite.
Emmanuel Macron et Mohamed VI plaident tous les deux un compromis entre l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et le Koweït d’une part, et le Qatar d’autre part. Le président français a appelé à mettre fin à l’escalade, ainsi qu’à "la clarification de tous les liens dans le financement du terrorisme, d’où qu’il vienne". "Mohamed VI et moi-même partageons cette préoccupation", a ajouté le chef d’Etat français avant d’annoncer qu’il s’entretiendrait au téléphone avec toutes les parties prenantes dans la crise.
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