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Ce dimanche, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a constaté une propagation du choléra. Les autorités ont décrété l’état d’urgence.
Le ministère de la Santé de l’administration mise en place par les rebelles chiites Houthis qui contrôlent la ville de Sanaa a déclaré dans la nuit de dimanche à lundi que les cas choléra dénombrés sont élevés par rapport à la moyenne habituellement recensée. Selon un dernier bilan, 115 décès ont été relevés en deux semaines, soit entre du 27 avril et au 13 mai. Durant la même période, plus de 8500 cas suspects ont été recensés dans 14 provinces du pays.
Le système de santé dans la capitale n’est par conséquent pas en mesure de maîtriser la situation. Le directeur des opérations du CICR à Sanaa, Dominik Stillhart a déclaré : "Nous sommes maintenant confrontés à une grave crise de choléra au Yémen".
Les autorités ont donc annoncé l’état d’urgence face à cet accroissement de l’épidémie de choléra dans la capitale. Ce département a également lancé un appel à l’aide internationale pour assurer le contrôle.
L’OMS classe désormais le Yémen comme l’une des plus grandes urgences humanitaires de la planète avec la Syrie, le Soudan du Sud, le Nigeria et l’Irak.