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"Une campagne de recherches sous-marines va débuter dans les prochains jours", a déclaré jeudi soir dans un communiqué le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA). Un navire de la marine française sera dépêché pour la recherche des boîtes noires de l’Airbus d’Egyptair perdu en mer.
La recherche de l’épave de l’Airbus A320 de la compagnie EgyptAir qui s’est abîmé en mer Méditerranée dans la nuit du 18 au 19 mai va se renforcer dans les prochains jours. Jeudi, le BEA français, qui participe à l’enquête avec les autorités égyptiennes, a annoncé que des recherches sous-marines vont débuter "dans les prochains jours".
"Une campagne de recherches sous-marines va débuter dans les prochains jours par l’arrivée sur la zone de l’accident du bâtiment hydrographique Laplace de la marine française", a déclaré le BEA jeudi soir dans un communiqué. Le navire est équipé d’un système spécialisé pour localiser les balises des boîtes noires, précise-t-il. Il s’agit de trois Detector 6000 de la société française Alseamar, un "système immergé pour écouter et localiser le signal des balises des enregistreurs de vol".
Pour compléter cette opération, des discussions sont en cours pour utiliser un second navire équipé d’un robot sous-marins d’exploration. Ce dernier pourrait être également équipé de moyens de relevage adaptés à la profondeur de la zone où l’avion s’est abîmé, estimée à 3 000 mètres.
Le navire a appareillé jeudi depuis la Corse avec deux enquêteurs du BEA à son bord. La France a déjà dépêché dans la zone présumée du crash un patrouilleur de haute mer, qui est arrivé sur place lundi en fin de matinée.
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