Alors que la poursuite de Salah Abdeslam se maintient en Belgique, le Maroc craint que les deux présumés suspects lors des attentats de Paris ne se réfugient dans le pays. Un mandat d’arrêt a été alors lancé par les autorités marocaines contre Salah Abdeslam.
Depuis les attentats de Paris le 13 novembre dernier, les autorités marocaines appréhendent que certains suspects n’aient trouvé refuge au Maroc.
Enfui au Maroc ou en Afrique du Nord ?
La police du royaume a annoncé vendredi 11 décembre qu’un mandat d’arrêt a été lancé contre Salah Abdeslam, le suspect numéro un des attaques terroristes ayant fait 130 morts. Elle a ajouté sur le récit du Figaro que cet ordre d’arrestation et d’emprisonnement a été déclenché le mois dernier. Selon la même source, il n’a pas encore été révélé si Salah Abdeslam, qui est de nationalité française, a réussi à s’enfuir au Maroc ou en Afrique du Nord. L’homme, en fuite depuis les attentats islamistes du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis, est activement recherché par les polices européennes. Les traces de ce terroriste, considéré comme le logisticien du commando djihadiste de Paris, ont été perdus en Belgique au lendemain des attentats.
Une demande de collaboration entre le Maroc et la Belgique
Comme rapporté par lesoir.be, la Direction générale de la Sûreté Nationale du Maroc a publié deux avis de recherche contre Salah Abdeslam et Mohamed Abrini, les deux principaux suspects dans l’enquête sur les attentats à Paris. Les citoyens sont priés de prévenir les autorités s’ils ont des informations sur le lieu où se trouvent les deux suspects. Grâce à un renseignement marocain, les enquêteurs français ont réussi à se mettre sur la piste du cerveau présumé des attentats du 13 novembre, le jihadiste belgo-marocain Abdelhamid Abaaoud, réfugié à Saint-Denis.
Le roi Philippe de Belgique et le roi Mohamed VI du Maroc ont même discuté pour une demande de collaboration. Après cet entretien, le ministre marocain de l’Intérieur Mohamed Hassad et son homologue belge Jan Jambon étaient entrés en contact dans le cadre de "la mise en oeuvre concrète et immédiate de cette demande à l’instar de la collaboration existante avec la France", précise le quotidien belge.
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