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Un soldat français faisait partie d’un commando des forces spéciales dont le véhicule avait sauté sur une mine en octobre dernier a succombé à ses blessures, annonce ce jeudi la présidence de la République.
"C’est avec une grande tristesse que le président de la République a
appris la mort cette nuit d’un sergent-chef du commando parachutiste de
l’air N°10", annonce l’Élysée dans un communiqué. Ce sergent-chef était membre des forces spéciales au Mali et avait été grièvement blessé le 13 octobre dernier. Leur véhicule avait sauté sur une mine, précise une source militaire.
François Hollande "exprime son profond respect pour le sacrifice de ce sous-officier des forces spéciales" et salue le courage des soldats français engagés "pour consolider la souveraineté du Mali et lutter contre les groupes terroristes". Le décès de ce soldat porte à dix le nombre de soldats français morts au combat au Mali.
Le chef de l’État a rappelé que "les soldats français, engagés aux côtés de l’armée malienne et des forces des Nations Unies, accomplissent avec courage et efficacité cette mission pour consolider la souveraineté du Mali et lutter contre les groupes terroristes". Au Mali, 1 300 militaires français font partie de l’opération Barkhane qui compte au total 3 000 militaires.
L’opération Barkhane a été mise en place pour lutter contre les groupes djihadistes dans les régions du désert du Sahel et du Sahara. Elle a succédé à l’opération Serval, lancée en janvier 2013 pour traquer les groupes islamistes armés liés à Al-Qaida.
