Les autorités du Kenya continuent la traque, suite à la fusillade qui a fait environ 150 morts dans une université. Elles en sont au septième suspect appréhendé.
Un septième suspect est en cours d’interpellation et six autres, cinq Kenyans et un Tanzanien, sont sur le point de subir des interrogatoires auprès des services de sécurité (Le Figaro).
La police a fait la demande à la justice de 30 jours supplémentaires "pour clôturer l’enquête et définir les chefs exacts dont ils [les 6 suspects] seront accusés".
A l’aube de la journée du vendredi 2 avril dernier, quatre islamistes somaliens du Shebab ont attaqué l’université de Garissa, dans l’est du Kenya, près de la frontière avec la Somalie. Les victimes sont essentiellement des étudiants, au nombre de 147 tuées selon le bilan communiqué par le Centre national de gestion des catastrophes (NDOC).
L’assaut mené par les forces kényanes de sécurité pour reprendre le contrôle de l’Université a été lancé dans la journée. Il a conduit à la neutralisation des quatre assaillants.
Le pape François s’est dit attristé par les nombreuses pertes humaines occasionnées par les attaques extremistes. Le Vatican a adressé un courrier au président de la Conférence épiscopale kényane, le cardinal John Njue, où le souverain pontife condamne sévèrement l’attentat.