Selon les informations délivrées par le député nigérian Mohammed Adamu, près de la moitié d’un village a été détruit au cours d’une attaque. 23 personnes ont été également décapitées mais cet acte terroriste n’a pas encore été revendiqué.
Attaque d’un village non revendiqué
A Buratai, un petit village du nord-est du Nigeria, une attaque a causé l’incendie de plusieurs maisons. Les assaillants ont également décapité une vingtaine de personnes, 23, selon les précisions du député nigérian Mohammed Adamu. La scène effroyable s’est déroulée dans la nuit du vendredi à samedi quelques heures avant l’ouverture des bureaux de votes pour les élections présidentielles et parlementaires.
D’après le député qui a confirmé l’info, cet assaut a été perpétré par des "hommes armés" soupçonnés d’être des rebelles islamistes. Pour l’heure, l’attaque n’a pas encore été revendiquée.
Ils s’attaquent aussi à des bureaux de votes
Dans la foulée, une attaque similaire s’est déroulée ce samedi après-midi autour de bureaux de vote dans l’Etat de Gombe, voisin de Borno. Sept personnes ont été tuées. Malgré que cet assaut n’ait pas encore été revendiqué, il ressemble beaucoup à d’autres raids menés par Boko Haram dans l’Etat de Borno qui se trouve également dans le Nord-Ouest du Nigéria. Des civils y ont été massacrés à plusieurs reprises et par dizaines.
Pour rappel, Abubakar Shekau, le leader de Boko Haram avait promis d’interrompre les élections qui se déroulent actuellement dans le pays.