La France va officiellement conclure ce lundi 16 février le premier contrat à l’exportation de son fleuron aéronautique, le Rafale, dont 24 exemplaires vont être achetés par l’Egypte.
Après des années d’espoirs, le Rafale a enfin trouvé un acquéreur étranger. François Hollande a d’ailleurs confirmé, dans un communiqué, diffusé ce jeudi 12 février, l’achat par l’Egypte de 24 exemplaires de l’avion de chasse français. Le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius avait un peu plus tôt affirmé que les choses "se présent[aient] très bien". "L’avion de combat Rafale remporte son premier contrat à l’export", a félicité le chef de l’Etat. Le président de la République a souligné que la signature aurait lieu le 16 février au Caire avant d’ajouter qu’il a déjà demandé au ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, de "signer au nom de la France".
L’on sait par ailleurs qu’une frégate multimissions et des équipements associés seront également vendus à l’Egypte. Il s’agirait de missiles courte et moyenne portée MBDA dont le montant total de la transaction est évalué à plus de 5 milliards d’euros. Grâce à ces équipements, l’Egypte pourra renforcer sa sécurité et jouer tout son rôle au service de la stabilité régionale, précise le communiqué.
Dassault a enchaîné de nombreux échecs commerciaux depuis le premier vol du Rafale en 1986. Le dernier en date remonte début février 2014 lorsque la volte-face de l’Inde a refusé acheter l’avion de combat français, fabriqué par Dassault, à cause des élections à venir dans le pays. L’avion de chasse avait également été boudé par le Brésil en décembre 2013. Mais au final, il a opté pour un modèle suédois, moins cher.