La branche libyenne de l’organisation Eta islamique a affirmé hier avoir exécuté deux journalistes tunisiens portés disparus en Lybie depuis le mois de septembre.
Cette semaine est une semaine noire pour le journalisme, note le site metronews.fr aujourd’hui. Après l’attaque sanglante de mercredi contre le journal Charlie Hebdo, qui a fait 12 morts à Paris, ce sont deux journalistes tunisiens qui ont été exécutés par la branche libyenne de l’organisation Etat islamique. Ils ont été porté disparus depuis le 8 septembre.
Dans un communiqué comportant des images de Sofiène Chourabi et Nadhir Ktari, publié sur des forums djihadistes, le groupe affirme avoir "appliqué la loi d’Allah" à leur encontre. L’authenticité des images n’a pas pu être vérifiée de source indépendante et les autorités tunisiennes n’étaient pas joignables.
Dans ce communiqué signé du "service de communication de la province de Barqa", le groupe accuse les deux tunisiens de travailler pour "une chaîne satellitaire qui combat la religion".
Une image montre les deux jeunes hommes au moment de leur "arrestation" aux côtés d’un homme armé en treillis et portant une cagoul. La quatrième et dernière photo, légendée "Application de la loi de Dieu à l’encontre de Chourabi et Ktari", n’est pas nette. On peut y deviner un tir partant en direction d’une personne qui semble être agenouillée, ainsi que l’emblème "Il n’y a de dieu que Dieu et Mahomet est son prophète".