Une régression notable des statistiques de décès par rapport au SIDA a été observée en 2013. Une grande chute de l’épidémie depuis le pic de 2005, selon l’Onusida.
Le directeur exécutif de l’Onusida, Michel Sidibé, s’est déclaré très optimiste par rapport à la maladie : « Mettre fin à l’épidémie de sida est possible. ». Le bilan de la maladie a d’ailleurs connu un recul régulier depuis 2005. Le nombre de cas du VIH est toujours retranché de 100 000 par année. Pour le bilan de cette année, il a atteint les 200 000, soit une chute de 35% depuis le pic de 2005. Le nombre de nouvelles infections du VIH a reculé de 2,2 millions en 2012 à 2,1 millions en 2013.
Les cas de mortalité infantiles dus à l’épidémie ont également baissé en passant de 270 000 à 240 000 par an. Une baisse totale de 27 6% à travers le monde depuis 2005. Ces actions préventives qui ont des retombées efficaces sont surtout dues aux ressources financières investies pour la lutte contre le SIDA. On avait déjà débloqué 14 milliards d’euros pour l’année dernière. Selon l’ONUSIDA, les financements devraient pourtant arriver jusqu’à 18,9 milliards d’euros pour arriver à se défendre efficacement contre le SIDA.
« Une bataille qui n’est pas encore prête de se résoudre d’ici là, étant donné que 22 millions de personnes n’ont pas accès à des traitements salvateurs », comme l’explique Mr Sidibé. Seul 38% des adultes atteints et 24% des enfants bénéficient d’un traitement adéquat.
Les plus grandes contaminations sont remarquées dans les régions africaines subsahariennes. Le virus aurait alors provoqué 1,5 million de nouvelles infections l’année dernière avec 210.000 enfants recensés. Quoiqu’alarmant, ce chiffre présente déjà une diminution de 33% dans l’intervalle 2005-2011.