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Une attaque attribuée aux chebabs a fait 12 morts, dont 3 policiers, hier dans le nord-est du Kenya. Autant de victimes avaient été recensées vendredi 16 mai, obligeant les occidentaux à relever leur niveau d’alerte.
Une embuscade meurtrière a eu lieu lundi au Kenya, dans le comté de Mandera (nord-est), faisant 12 morts, dont 3 policiers, et 4 blessés, s’agissant de réservistes, rapporte Le Figaro.
Les auteurs de cette attaque n’ont pu être identifiés mais les autorités locales y voient déjà l’œuvre du groupe islamiste al-Chebab dont des bases ont été frappées dimanche par l’armée de l’air kenyane en réponse aux attentats à la bombe perpétrés deux jours avant dans la capitale.
Douze personnes ont perdu la vie tandis que 90 autres ont été blessées lors de cet attentat à la bombe artisanale ayant visé un marché de Nairobi.
Depuis début mai, les islamistes chebabs multiplient les attaques au Kenya, en représailles au combat anti-terroriste mené par l’armée kényane chez eux, en Somalie voisine. Face au regain de violences, la France, le Royaume-Uni, l’Australie et les États-Unis ont chacun pris des dispositions de sécurité. Le niveau d’alerte a ainsi été relevé concernant les déplacements " à Mombasa et, pour certains, sur une partie ou la totalité de la côte kényane en raison de ‘ menaces terroristes ‘ ", rapporte La Croix.
Sur son portail, le Quai d’Orsay précise toutefois que " le rehaussement important des mesures de sécurité permet toujours de séjourner dans les stations balnéaires au sud de Mombasa (comté de Kwale, où se trouve Diani), sous réserve d’une vigilance renforcée ".
L’administration américaine, pour sa part, pourrait rapatrier une grande partie de ses agents diplomatiques comptant au total un millier d’employés.
Certaines agences de voyages européennes, de leur côté, ont choisi de faire évacuer leurs 400 clients afin de ne pas les exposer à une quelconque attaque terroriste.