En Afrique du Sud, les élections législatives du mercredi 7 mai ont été largement remportées par le parti au pouvoir. Le président sortant Jacob Zuma est assuré d’être réélu pour 5 ans à la tête du pays.
Les premiers résultats partiels donnent le parti au pouvoir largement en tête des élections législatives en Afrique du Sud. Le parti du pouvoir, l’ANC (Congrès national africain), a ainsi raflé 62,9% des suffrages. Une tendance qui profite grandement à l’actuel président sortant Jacob Zuma, qui serait sûr de l’emporter malgré son impopularité sans précédent.
Ce jeudi 8 mai, environ deux tiers des bulletins de vote ont été dépouillés. Et l’ANC de Nelson Mandela a d’ores et déjà revendiqué une victoire écrasante en rassemblant 62,9% des voix. Un score qui confirme les derniers pronostics. Le parti avait toutefois fait mieux il y a cinq ans en engrangeant deux points de plus. Qu’importe, le succès est de nouveau au rendez-vous, et l’homme fort de la Nation Arc-en-ciel serait en passe d’être réélu pour un deuxième mandat.
Lors d’un point de presse, tenu jeudi en fin d’après-midi, la Commission électorale indépendante a livré les premières tendances du scrutin législatif et a confirmé un fort taux de participation s’élevant à 72%.
L’électorat sud-africain demeure loyal à l’ANC malgré les affaires de corruption, le chômage grandissant et la colère des pauvres qui entâchent la réputation du pouvoir en place. " C’est vraiment une indication de la force de la loyauté des électeurs envers l’ANC. Nous oublions souvent que notre système politique est centré autour d’un parti et non pas autour d’un individu. De nombreuses choses ont été mises sur le dos de la personnalité de Zuma, mais clairement, cela n’a pas d’importance pour les électeurs. Leur loyauté envers l’ANC est la priorité ", commente sur les ondes de RFI l’analyste politique Steven Friedman.