L’Écosse dit Non à l’indépendance

LINFO.RE – créé le 19.09.2014 à 09h33 – mis à jour le 15.02.2021 à 10h43 - La rédaction

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Les Ecossais ont écrit leur Histoire : ils rejettent l’Indépendance par référendum. Après dépouillement de 31 des 32 circonscriptions, le non a obtenu 1 914 187 votes, selon les chiffres officiels diffusés par la BBC. En clair, "le NON à l’Indépendance remporte le référendum écossais par 55,42% contre 44,58% pour le oui".

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Le suspense aura été intense pendant de longues heures pour les Ecossais. Mais au final - comme l’annonçaient les sondages -, c’est le non qui a remporté le référendum écossais.

Les opposants à l’indépendance de l’Écosse ont remporté une victoire massive avec 55,42% de votes pour le Non à l’Indépendance. A noter également à l’issue de ce vote historique : la taux de participation massive des Ecossais (84%).

Avant même d’attendre l’annonce des résultats, plusieurs leaders du camp du "oui" ont reconnu la défaite.

Un vote historique

Les indépendantistes écossais ont manqué leur rendez-vous avec l’histoire car au final, après des heures de dépouillement, c’est bel et bien le Non qui a remporté une victoire sans équivoque. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : avec 55% des voix contre l’Indépendance de l’Ecosse, le Royaume-Uni reste entier et l’union politique - vieille de trois siècles - est toujours de mise.

Une chose est sûre : les Écossais ont voté en masse pour ce référendum qui restera gravé dans les annales. "Le taux de participation a atteint 84%, un chiffre comparable à celui du référendum de 1980 au Québec, mais inférieur au taux inégalé du référendum québécois de 1995 (93,5% des électeurs inscrits avaient voté)."

Mais si le Non l’a emporté, il faut toutefois noter la victoire du Oui à l’Indépendance dans l’agglomération de Glasgow, plus grande ville écossaise, avec précisément 53% des voix.

Le Royal Mile, mince artère de pavés centenaires qui s’étire entre le château d’Édimbourg et le palais royal, était le théâtre à ciel ouvert de tous les états d’âme du peuple écossais. On lisait l’émotion sur tous les visages. La peur, l’inquiétude et aussi l’espoir d’une nation qui semblait divisée en deux camps.