À l’occasion du Nouvel An Tamoul 5124, plusieurs spécialités culinaires indiennes sont mises à l’honneur comme les bonbons bananes, les beignets de légumes, les bonbons piment. Mais aussi le Briani, qui est particulièrement sollicité quand arrive le Dipavali ou encore le Nouvel An tamoul.
Le Briani est une spécialité indienne très répandue à Maurice, comme l’explique Steeve, cuisinier venu tout droit de l’île sœur et installé depuis plusieurs années à La Réunion.
"D’après ce que disait ma mère, c’est un plat très ancien apporté par les musulmans, à l’époque cuit sous de la braise, sous terre pendant des heures", nous raconte-t-il. "Ça demande du temps, de la passion, mais je reste derrière chaque marmite qui sort de ma cuisine, je tiens à la qualité et à la satisfaction de chaque client".
La recette du Briani, selon Steeve
Comment préparer soit même le briani ? C’est du riz parfumé aux épices douces, cuit à l’étouffer, agrémenté selon les envies (légumes, poulet, poisson et même cabri). Tout commence par la sélection et la pré-cuisson du riz. Des produits précuits encore une fois en amont, un mélange d’une douzaine d’épices sèches et fraîches (coriandre, menthe, cardamome, sillon, girofle etc).
Disposez les ingrédients au fond d’une marmite en les mélangeant avec les épices et du yaourt, terminer par le riz, disposez du safran sur le riz et laissez cuire à feu doux, en vérifiant la cuisson juste en écoutant les épices commencer à frire au fond de la marmite.
"Un bon briani, est d’abord une bonne sélection de riz basmati, le juste dosage des épices (maison chez nous), et des produits frais", insiste Steeve.
Bien plus qu’un plat, pour lui, le Briani est aussi une histoire de famille. "Je prends énormément plaisir à préparer en pensant à ma mère qui m’a transmis la recette familiale, qu’elle aurait apprise elle-même de sa grand-mère. Elle nous a malheureusement quitté seulement 3 jours après le lancement officiel de mon activité ici", nous confie le chef d’entreprise.
Il y a une forte demande tout au long de l’année mais particulièrement pour le Divapali et le nouvel an, en général aux légumes pour le carême affirme le cuisinier.