Maurice, destination prisée des Réunionnais est passé en zone « rouge » pour les habitants de la métropole. Cependant, pour les Réunionnais l’île reste une zone « rouge écarlate ». Une situation catastrophique pour les agences de voyages de l’île, dénonce l’association des indépendants du tourisme et des loisirs (AITL), dans un communiqué transmis au préfet.
Mercredi 8 décembre dernier, l’île Maurice alors classée zone « rouge écarlate » par les autorités en raison de la forte présence du variant Omicron en Afrique Australe, est passée en zone « rouge ». Concrètement, cela signifie que les personnes voulant s’y rendre n’ont plus besoin de fournir de motif impérieux, mais seulement un schéma vaccinal complet.
« Nous avons eu la bonne surprise ce matin d’apprendre que le classement de l’île Maurice en destination rouge et non plus rouge “écarlate” permet à nouveau aux personnes vaccinées de voyager pour tourisme vers cette destination. Nouvelle doublée d’un ascenseur émotionnel immédiat en apprenant qu’à contrario, les Réunionnais ne bénéficieraient pas de cette mesure, celle-ci étant exclusivement réservée aux seuls Français de métropole. » Déplore M Stephane Trape, président de l’AITL et M Thierry Prengere, le secrétaire général adjoint.
En effet : « la destination représente 60 à 80 % de part de marché des ventes en agences », selon l’AITL. Ce qui représente une perte considérable pour les agences de voyages de La Réunion. Les professionnels du tourisme se questionnent sur la différence de traitement entre les Réunionnais et les métropolitains et demandent au préfet : « existe-t-il plusieurs types de Français ? »