La vie scolaire peut être source de surmenage. Comment aider le corps et l’esprit à surmonter cette fatigue intense ?
Quand on dit être surmené, c’est souvent pour stigmatiser une situation où l’on se sent à la fois fatigué par une surcharge de travail (physique et/ou intellectuel) et inquiet quant à la suite des évènements. Cela peut sembler étonnant mais les enfants, surtout les ados, peuvent aussi être soumis à une situation de surmenage : activités scolaires bien sûr, mais aussi cours de renforcement ou d’acquisition de compétences complémentaires (langues étrangères par exemple), sports parfois de compétition, cours de dessein, de musique et autres.
La conséquence pour certains enfants dont les parents demandent en plus de résultats peut être le développement d’une hyperactivité dangereuse pouvant les conduire à une anxiété importante, voire à une dépression latente. Au début, l’enfant ressent une simple fatigue que le repos soulage de plus en plus difficilement. Puis cette fatigue s’intensifie et touche les activités de plus en plus simples qu’il faisait auparavant sans le moindre effort. Tout devient pesant et contraignant. Au fil du temps, la perturbation devient plus profonde, touchant le sommeil lui-même : il dort mal et récupère moins. Le cercle vicieux est installé. La fatigue peut atteindre un seuil où il ne parvient plus à dormir.
C’est ce manque intense de sommeil qui provoque le surmenage tant chez l’enfant que chez les adultes. Irritabilité, hyperactivité et lassitude en seront les signes extérieurs. Si vous constatez ces signes chez votre enfant, ne tardez pas à en parler à un médecin. N’hésitez pas non plus à consulter les enseignants pour discuter avec eux pour mieux cerner le problème de votre enfant. Un suivi psychologique permettra de régler la situation, accompagné bien évidemment des techniques de relaxation car l’enfant a avant tout besoin de se détendre et de se relâcher.
De manière générale, le sport est excellent pour l’équilibre de l’enfant, et sauf contre-indication, il est recommandé de faire pratiquer un sport aux plus jeunes. Des sports comme la natation ou les jeux de ballons sont excellents pour le développement psychomoteur. Bien entendu, il faut également prendre en compte la personnalité de l’enfant et l’adapter. Il ne faut pas perdre de vue que cette activité doit rester ludique sous peine d’en perdre tous les effets positifs.
Réagissez avant qu’il ne soit trop tard. Sachez qu’il est préférable de faire peu de choses mais de bien les faire. Il faut privilégier la qualité à la quantité et adapter les activités à chaque enfant. Il est très important qu’il se fasse avant tout plaisir. N’imposez surtout pas des objectifs trop importants à votre enfant ni placer la barre trop haute, au risque de le mettre dans une situation d’échec et de déception. Les enfants doivent avant tout prendre du bon temps et apprécier les moments où ils n’ont rien à faire.
A noter : les conduites à tenir sont les mêmes une fois à l’adolescence, surtout si votre enfant est en période d’examen. L’important est de savoir gérer les temps d’études, de révisions et de détente. Le sommeil est une fois de plus primordial sans quoi tous les effets seront anéantis.