Des chercheurs français ont réussi à apprendre à des fourmis à détecter les cancers grâce à l’odorat.
Des chercheurs français issus du CNRS, de l’Inserm, de l’université Sorbonne Paris-Nord et de l’institut Curie ont appris à des fourmis à détecter, via l’odorat, les cancers. Les fourmis entrainées sont capables de se diriger à l’odeur vers des récipients contenant des cellules malades placés à côté d’autres récipients avec des cellules saines à l’intérieur.
Selon les scientifiques, les résultats de leur recherche affichent un taux de succès de 95 %, rapporte Francetvinfo.fr. Lors de l’expérience, les chercheurs ont placé une goutte d’eau sucrée à côté des d’échantillons contenant des cellules cancéreuses. Très vite, la fourmi a assimilé la nourriture à l’odeur particulière des cellules malades.
Une centaine de fourmis ont été dressées pour détecter trois lignées de cellules cancéreuses : des cellules de cancer des ovaires ainsi que deux types de cellules de cancer du sein. "Il n’y a aucune raison de penser que ça ne fonctionnera pas pour d’autres types de cellules cancéreuses", a commenté l’un des chercheurs. Pour l’instant, l’efficacité des fourmis "renifleuses" est surtout testée en laboratoire.
Certes les chiens parviennent à détecter des cancers du sein à partir d’odeurs de transpiration, mais travailler avec les fourmis présentent plus d’atouts. Les fourmis apprennent plus vite que les chiens et leur élevage coûte moins cher. A titre de comparaison, il suffit d’une dizaine de minutes d’apprentissage pour entraîner une fourmi contre six mois à un an pour dresser un chien.
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