Les manifestations allergiques, notamment les rhinites, ne sont pas une fatalité. La meilleure manière d’y échapper reste la vigilance. Sachez donc détecter vos principaux ennemis, les fuir vous aidera à prévenir les crises.
Le nez qui coule et démange au point de vous faire éternuer à longueur de journée, ou encore les yeux qui piquent…quand ces symptômes se manifestent en dehors d’un rhume banal, on peut parler de rhinite allergique. Des intolérances qui peuvent être saisonnières et sont souvent déclenchées par des facteurs aussi connus qu’insoupçonnables.
La cigarette et l’alcool
Plus vous réussirez à les éviter, mieux vous vous sentirez. Ils sont réputés pour fragiliser votre système respiratoire. Evitez donc les zones fumeurs car même si vous ne fumez pas, le tabagisme passif suffira pour déclencher une crise. Et les symptômes peuvent vous poursuivre jusque chez vous puisque la fumée va se tapisser sur vos vêtements.
Quant aux boissons alcoolisées, notamment le vin, l’histamine libérée par la levure et les bactéries qu’elles contiennent provoquera des irritations oculaires et des écoulements nasals.
Le stress et le manque de sommeil
Des recherches ont permis de savoir qu’un sommeil suffisant et une journée moins tendue écartent largement les risques de manifestations allergiques. Essayez donc de toujours vous coucher à l’heure.
Au bureau, gardez votre sans froid en toutes circonstances et usez de votre sens de l’organisation pour ne pas crouler sous une tonne de dossiers et se faire rattraper par le temps à chaque fois.
Certaines plantes
Si les plantes sont réputées pour nous calmer les nerfs, certaines variétés peuvent aussi aggraver les symptômes allergiques. C’est le cas des plantes tropicales, notamment les orchidées, les petits palmiers ou celles de la famille des ficus. Leur sève contiendrait des substances allergènes qui se répandent facilement dans l’air. Ainsi, pour vous ressourcer, évitez de vous approcher de ces plantes en période de crise.
Dans votre intérieur donc, vérifiez que vos jolies plantes vertes ne sont pas les sources de vos éternuements. Si c’est le cas, n’hésitez pas à les placer dans un espace que vous aurez aménagé à l’extérieur et surtout, loin des portes et fenêtres.
Les acariens
Ces petites bestioles invisibles à l’œil nu sont responsables des éternuements et des écoulements nasals au lit, le soir. Le lendemain, vous vous réveillez souvent avec les yeux bouffis et les narines enflées.
La meilleure façon de vous en débarrasser sera le lavage à haute température, à 60°c minimum. En dessous, les acariens seront justes endormis et vont encore vous faire passer des sales nuits.
Il faut également exposer régulièrement les accessoires de lit au soleil. De cette manière, les petites bêtes vont griller sous la chaleur.
L’eau chlorée
Mauvaise nouvelle pour les adeptes de la piscine, la chlore que l’on utilise pour désinfecter l’eau du bassin rendrait encore plus vulnérables les personnes souffrant d’allergie respiratoire. Ainsi, elles réagissent plus facilement aux poussières, pollens et autres allergènes circulant dans l’air.
En plus, l’eau chlorée s’avère très irritante pour les yeux et la peau. Raison de plus pour ne pas nager dans des piscines en salle. Il vaut mieux opter pour les bassins à ciel ouvert pour que le taux de chlore soit réduit par l’évaporation. Du coup, les risques d’allergies seront beaucoup plus minces.
En adoptant toutes ces stratégies, vous serez moins exposée aux facteurs allergènes. Sinon, sachez que les spécialistes nous conseillent de prendre nos antihistaminiques (délivrées sur prescription médicale) avant de nous aventurer sur des terrains à risques pour mieux nous protéger.
Avant de nager donc, prenez la dose prescrite pour que les manifestations allergiques soient moins virulentes.
Par ailleurs, veillez toujours à vous laver, de la tête au pied, après vous être exposée à un risque quelconque. L’eau éliminera les petites particules allergènes qui se sont collées sur votre peau et vous pourrez ensuite passer une nuit plus tranquille.