Les sushis sont de petites spécialités japonaises composées essentiellement de riz et de poisson cru. La préparation du sushi est considérée comme un art au Japon et il faut 10 années de pratique pour devenir Sushiya ou maître sushi.
Apparus aux alentours du 7ème siècle, les sushis étaient une méthode qui permettait de conserver le poisson. Ils se sont imposés rapidement dans la gastronomie japonaise pour devenir le plat emblématique de l’archipel. L’alternance au fond d’une jarre, de couches de poisson et de riz, générait un phénomène de fermentation, qui permettait de consommer le poisson longtemps après sa pêche.
Servis en entrée ou en plat principal, les sushis s’adaptent à tous les moments de la journée. Il en existe de nombreuses déclinaisons comme le Nigiris, des petits pains de riz vinaigrés recouverts d’une fine tranche de poisson cru.
Le Maki, des rouleaux de noris (algues séchées) fourrés d’une garniture de riz vinaigré et de poisson. Les Oshis correspondent à la toute première méthode de préparation des sushis. Le riz et les poissons sont pressés dans une boîte en bois qui sont ensuite découpés en tranches individuelles.
Le Mazé est composé de riz mélangé à toutes sortes d’ingrédients. Les sushis s’accompagnent généralement de soja, de wasabi (condiment au goût extrêmement fort) et de gingembre. Le tout peut être consommé avec du saké, du thé noir ou de la bière japonaise.
Considérée comme une cuisine saine, la gastronomie nippone s’appuie sur des éléments dont les vertus diététiques ne sont plus à démontrer. Les produits utilisés dans la préparation des sushis sont tous très sains. Les poissons, dont certains sont très peu caloriques, sont riches en Omégas 3, 6 et 9. Ces acides gras qu’ils contiennent réduisent les risques de maladies cardiovasculaires et de cancers.
Riche en minéraux comme le phosphore, en amidon ou en vitamine B1, le riz est une céréale complète dont l’apport glucidique est très important. Il convient parfaitement aux personnes allergiques au gluten. Le gingembre et le vinaigre de riz possèdent des propriétés antiseptiques, ils stimulent l’appétit et facilitent la digestion.
Si la sauce soja est riche en protéines de fer, les feuilles d’algues séchées n’ont rien à leur envier. Elles renferment de multiples vitamines et du calcium, très utile pour se protéger des maux de l’hiver. Le wasabi, en plus d’une teneur en vitamine C, recèle également d’agents très efficaces dans la prévention des caries.
Pour la préparation des sushis, il ne faut pas oublier la natte de bambou ou makisu. Formée de tiges en bambou reliées à des fils de coton, cette natte est indispensable pour le roulage. En effet, certains utilisent du film plastique ou de l’aluminium pour les remplacer, mais ces matières sont nettement moins pratiques. Il faut poser la feuille de nori sur le tapis de bambou pour y disposer le riz collant et les autres ingrédients. Pour l’entretien, le makisu se lave à l’eau froide après utilisation.
Attention : le poisson cru, tout comme la viande et les crustacés peut être source d’infection bactérienne ou parasitaire potentiellement dangereuse chez la femme enceinte. Les sushis doivent donc être évités en cas de grossesse.