Les principaux troubles du sommeil

Dans un premier temps, il faut savoir que le sommeil se divise en quatre cycles qui durent environ 90 minutes chacun. Le premier, l’endormissement, se caractérise par un ralentissement du cerveau et une respiration régulière. À ce stade, les bruits environnants sont perceptibles. Le deuxième cycle, baptisé sommeil léger, est une phase de transition entre l’endormissement et le sommeil lent. Celui-ci est la troisième phase du sommeil. Une fois la période de sommeil lent terminée, vous sombrez dans un sommeil profond. Pendant cette dernière phase, l’activité cérébrale ralentit et le sommeil paradoxal s’installe. C’est la période des rêves.

 

 

Si l’un de ces cycles est perturbé, le sommeil est troublé et peut transformer une nuit réparatrice en véritable cauchemar. Mais quels sont les principaux problèmes rencontrés ?

 

 

Insomnie
L’insomnie est un trouble du sommeil caractérisé par un ensemble de symptômes reliés à une diminution de la durée du sommeil qui survient plus de trois nuits par semaine et dont les causes peuvent être psychologiques ou physiologiques. Elle peut se caractériser par des difficultés à l’endormissement, un éveil très précoce le matin ou encore une difficulté à maintenir le sommeil (éveils nombreux et/ou prolongés au cours de la nuit). La plainte la plus fréquente chez les insomniaques est un sommeil léger et non réparateur. Ce trouble a des conséquences néfastes diurnes pour l’individu telles que la fatigue et la somnolence, des changements de l’humeur et de l’irritabilité, des troubles de l’attention et de concentration ainsi qu’une altération des performances psychomotrices.

 

 

L’hypersomnie réfère à l’ensemble des troubles du sommeil qui sont caractérisés par de la somnolence excessive et/ou des excès de sommeil au cours de la journée en dépit d’un sommeil perçu comme normal au cours de la nuit. Ce trouble apparaît généralement à l’adolescence ou au début de la vingtaine. Les patients qui en souffrent ont des accès de sommeil durant la journée, font des siestes involontairement longues (parfois plus d’une heure) qui ne sont généralement pas récupératrices.

 

 

Le somnambulisme est caractérisé par une série de comportements moteurs complexes qui peuvent aller de s’asseoir dans le lit jusqu’à se promener et même sortir de la maison. Le réveil pendant l’épisode est difficile et associé à de la confusion. Le somnambulisme est plus fréquent chez l’enfant et l’adolescent et survient habituellement dans le premier tiers de la nuit, il est associé à un changement brusque entre le sommeil lent profond et l’éveil.

 

 

L’apnée du sommeil est caractérisée par des arrêts de la respiration de plus de 10 secondes de façon répétée au cours du sommeil entraînant une diminution de l’oxygène dans le sang. Cette condition entraîne des éveils courts mais fréquents durant la nuit ayant comme conséquence une diminution de la qualité du sommeil. Cela entraîne de la somnolence diurne, des maux de tête et un assèchement de la bouche au réveil. A long terme, l’apnée du sommeil altère les fonctionnements intellectuels généraux : trouble de l’attention, de la vigilance ou encore de la mémoire.