La pilule est la méthode de contraception la plus répandue. Cependant, d’autres méthodes font également preuves d’efficacité.
Depuis que la Haute autorité de santé a souligné le risque de thrombose veineuse deux fois plus élevé pour les pilules de troisième et quatrième génération, beaucoup de femmes s’informent sur les autres moyens de contraception. Découvrez les différentes alternatives à la pilule.
Le stérilet
C’est le deuxième moyen contraceptif le plus utilisé. Il s’agit d’un petit objet en forme de T, inséré dans l’utérus. Qu’il soit au cuivre ou hormonal, le stérilet a pour effet de prévenir la fécondation et d’empêcher la nidation de l’œuf. La fiabilité du stérilet est considérée comme excellente. Néanmoins, il a des désavantages comme des règles plus abondantes et des pertes irrégulières. Une fois posé, le stérilet peut être laissé en place pendant 5 à 10 ans. En cas de douleurs ou de saignements inhabituels (après la pose du stérilet), qui peuvent révéler une complication ou bien une intolérance, il faut consulter un médecin sans perdre de temps.
L’implant
L’implant contraceptif offre une protection continue durant trois ans. Il se présente sous la forme d’un petit bâtonnet de la taille d’une allumette, qui, une fois inséré sous la peau, diffuse un progestatif. Ne contenant pas d’œstrogènes, cette méthode ne présente aucun risque d’accident veineux. Cependant, l’implant entraîne des troubles du cycle : les règles ne sont pas régulières ou même parfois absentes, des saignements peuvent survenir à n’importe quel moment. Mais ce désagrément disparaît en général dans les six mois suivant la pose.
Le patch
Le patch ou timbre contraceptif se colle sur la peau, de préférence sur la partie supérieure du torse, l’abdomen, la fesse ou la face externe du bras. Une fois appliqué, le patch va diffuser la dose d’hormones nécessaire pendant une durée d’une semaine. Comme pour la pilule, le rythme de fonctionnement : 3 semaines de patch, une semaine sans. Son efficacité est de 99% s’il reste bien collé sur la peau. Néanmoins, il y a un risque de décollement, ce qui compromet sérieusement l’efficacité contre une grossesse non désirée.
L’anneau vaginal
L’anneau vaginal est un anneau flexible en plastique poreux qui contient une association d’hormones (estrogène + progestatif). On l’insère au fond du vagin et à la chaleur du corps, les hormones se répandent à travers la paroi vaginale et passent dans le sang. L’anneau est inséré au fond du vagin, comme si c’était un tampon et on le garde pendant trois semaines. Au bout de trois semaines, on enlève l’anneau. Pendant la quatrième semaine, les règles apparaissent. Puis on en remet un autre. A noter qu’il peut être parfois gênant pendant les rapports sexuels.
Le diaphragme
Le diaphragme est un moyen de contraception qui se présente sous la forme d’un petit dôme, en latex ou en silicone, moulé sur un anneau. Le diaphragme s’insère dans le vagin et se place contre le col de l’utérus, de manière à empêcher les spermatozoïdes d’y accéder et de féconder l’ovule. Il est inséré deux heures ou quelques minutes avant une relation sexuelle. Ce moyen de contraception est plus efficace lorsqu’il est utilisé en association avec des spermicides (en gel ou en crème). Le diaphragme doit impérativement être retiré du vagin entre 8 heures et 24 heures après le rapport sexuel.
Les spermicides
Présentés sous forme de crèmes, d’ovules ou de tampons, les spermicides détruisent les spermatozoïdes ou les rendent incapables de pénétrer dans l’ovule. Mais attention cette méthode n’est pas toujours efficace, le taux d’échec étant relativement élevé. Les crèmes peuvent être utilisées juste avant le rapport sexuel. Cependant, il ne faut pas utiliser de savon 6 à 8 heures après au risque d’inactiver les spermicides.