Après l’injection de toxine botulique dans le visage, la médecine esthétique a trouvé un moyen plus naturel de lifter cette partie du corps et de combattre ainsi les effets du temps. Zoom sur l’injection graisseuse.
Il fut un temps où les produits de synthèse à injection ont provoqué un véritable scandale sanitaire. Pour faire face à ces risques, les spécialistes de la médecine
anti-âge ont développé une technique plus naturelle pour
combler les rides. Il s’agit de l’injection graisseuse ou le liposeeding.
En quoi consiste cette nouvelle technique de rajeunissement ? Le principe c’est de redonner du volume au visage là où il en manque grâce à l’apport de cellules graisseuses, avec des cellules souches favorisant une régénération cellulaire durable. Le résultat est visible tout de suite après l’injection. Il devient optimal après des mois, voire des années, puisqu’il faut laisser le temps aux cellules souches graisseuses de s’implanter et d’agir. A noter que la graisse est soit prélevée à l’intérieur du genou, soit dans la cuisse, où la graisse est « neutre ». C’est-à-dire moins sensible aux changements lors des prises ou des pertes de poids.
L’injection de graisse concerne tous les types de visage. Elle s’utilise au niveau des tempes et du front et permet de remodeler la paupière supérieure. On s’en sert aussi pour remplir et remodeler les cernes et les pommettes. Elle est indiquée dans le comblement du sillon naso-génien (le pli qui va du nez à la bouche) mais aussi dans le repulpage des joues fripées et des lèvres ridées. Elle donne de bons résultats sur les cous minces et maigres, les mains et le décolleté. Enfin, elle peut renforcer l’ovale du visage.
L’avantage de l’injection graisseuse par rapport aux produits de synthèse est de taille. Aucun risque de rejet ou d’allergie n’est possible puisqu’on vous injecte votre propre graisse. Par ailleurs, les spécialistes assurent que la méthode est quasi définitive : plus besoin de faire des injections à répétition.
A noter : un chirurgien esthétique est le seul habilité à effectuer ce type d’injection. En suivant la législation, l’intervention doit obligatoirement être pratiquée dans un bloc opératoire.