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Un nouveau syndrome touche actuellement les enfants. Il est probablement lié au nouveau coronavirus, selon les chercheurs.
L’État de New York a recensé, dimanche 10 mai, 85 cas d’enfants atteints d’un syndrome inflammatoire, dont trois ont trouvé la mort des suites de ce nouveau syndrome. Selon les chercheurs, il est probablement lié au Covid-19.
De nombreux cas similaires ont été observés à travers le monde. Le 26 avril dernier, le ministère de la Santé britannique a émis une alerte sur cette nouvelle maladie, touchant uniquement les enfants. Les symptômes sont des soucis respiratoires ou infectieux, des troubles digestifs, rappelant la maladie de Kawasaki.
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Plusieurs pays, comme la France, l’Espagne, l’Italie, les États-Unis ou encore la Suisse, ont signalé des enfants qui présentent des symptômes de ce syndrome, depuis plus de deux semaines. La maladie se traduit par une inflammation des parois des vaisseaux sanguins. Elle peut être déclenchée par des infections virales ou bactériennes, relate Sputniknews.
La maladie de Kawasaki peut provoquer un infarctus du myocarde dans sa forme la plus grave. Elle touche surtout les enfants avant l’âge de 5 ans. Chaque année, neuf enfants sur 100 000 déclarent la maladie tous les ans en Europe.
Le ministre britannique de la Santé, Matt Hancock, a laissé entendre que cette maladie touchant les enfants pouvait être liée au coronavirus. "C’est une nouvelle maladie qui peut être causée par le virus Covid-19. Nous n’en sommes pas sûrs à 100 %, parce que certaines des personnes qui l’ont contractée n’avaient pas été testées positives", a-t-il précisé. Son affirmation n’est pas encore confirmée par la communauté scientifique.
Pour sa part, l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) a fait savoir que la maladie a une forte coïncidence avec la pandémie du coronavirus. "Il ne s’agit pas d’un lien de causalité scientifiquement établi, plutôt d’une association. […]. Les malades que nous avons reçus ont entre 2 et 18 ans, la moyenne d’âge est de 9 ans, ce qui nous a tout de suite fait penser qu’on était face à un phénomène nouveau", a expliqué Damien Bonnet, chef du service de cardiologie pédiatrique à l’hôpital Necker-Enfants-malades à Paris.
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