DURAND FLORENCE/SIPA
Deux études ont montré que l’abus de plats industriels "ultra-transformés" augmentent les risques pour la santé.
Deux nouvelles études européennes publiées jeudi 30 mai ont souligné les risques accrus liés à la consommation excessive de plats industriels "ultra-transformés". Ces aliments, qui ont subi des procédés industriels de transformation, contiennent ainsi de nombreux ingrédients surtout des additifs, selon Le Figaro. Les plats prêts à réchauffer, sodas sucrés, saucisses, soupes en poudre, snacks reconstitués avec additifs sont parmi les nourritures nocives pour la santé. Elles pourraient ainsi causer [l’obésité->https://www.linfo.re/tags/obesite-129027], l’hypertension artérielle, voire les cancers, selon les deux études parues dans le British Medical Journal ou BMJ.
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Conduite par plusieurs universités espagnoles, la première étude a été réalisée sur près de 20 000 diplômés universitaires âgés en moyenne de 38 ans. Ses résultats ont ainsi montré qu’une consommation d’aliments ultra-transformés de plus de 4 portions par jour est associée à un risque accru de mortalité toutes causes confondues de 62% si on compare à une consommation moindre à moins de 2 portions par jour.
Quant à la deuxième étude conduite par l’Inserm, elle porte sur plus de 100.000 Français qui ont été suivies entre 2009 et 2018. Elle fait partie de l’étude NutriNetSanté qui a pour but d’étudier les relations nutrition-santé. Dr Mathilde Touvier et son équipe ont ainsi évalué la consommation de 3 300 aliments et boissons classés selon leur degré de transformation industrielle. Selon les résultats, l’absorption d’aliments transformés à un degré élevé a été associée à un risque plus important de maladies cardiovasculaires (1409 cas sur 105.159 participants).
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Riches en sel, graisse saturée et sucre, ces aliments industriels sont pointés du doigt par les chercheurs. Cette étude ne démontre pas toutefois un lien direct entre la consommation de ces plats industriels et l’augmentation des risques cardiovasculaires. Mais la statistique est significative, a expliqué Mathilde Trouvier, selon La Voix du Nord.
Dans ce sens, la spécialiste ne veut pas être trop alarmiste, elle a seulement indiqué que c’est la consommation régulière d’aliments transformés qui importe. Elle a toutefois encouragé les gens à manger des aliments bruts comme les légumes, les fruits, les lentilles ou encore le poisson tout en restant vigilant à la liste des ingrédients notamment à la présence éventuelle d’additifs.
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